Amazone Precea « Je réduis mon parc de matériel avec un semoir polyvalent »
Agriculteur dans la Beauce, Christophe Pelé a opté pour un semoir rapide Amazone avec lequel il sème betteraves, maïs, colza et couverts. Sa trémie frontale sert aussi pour les céréales.
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«Mon objectif, c’est d’avoir moins de matériel sous le hangar. » Céréalier à Moutiers, dans l’Eure-et-Loir, Christophe Pelé cherche en permanence à optimiser ses charges. La rationalisation de son parc de matériel est une priorité pour cultiver ses 320 hectares de céréales, colza, maïs, betteraves sucrières et pommes de terre, ainsi que les 300 hectares réalisés en prestation.
Faible poids
C’est avec cet objectif en tête que Christophe a opté pour le Precea d’Amazone en début d’année, au moment de renouveler son semoir monograine. « Mon objectif était de tout semer, à part les céréales, c’est-à-dire aussi bien les betteraves que le maïs. J’ai opté pour un modèle à 8 rangs en configuration maïs, avec 4 éléments supplémentaires que je monte pour les betteraves et le colza. » L’une des premières raisons qui a orienté son choix vers ce nouveau venu sur le marché est son faible poids. « Par rapport à mon semoir précédent, je gagne une tonne, ce qui est un avantage dans mes terres, affirme l’exploitant. De plus, je peux atteler le Precea à un tracteur moins puissant, ce qui réduit encore mes charges de mécanisation. »
Report de charge
Afin d’assurer l’enterrage sans ajouter de poids sur les éléments, Amazone utilise un astucieux système de report de charge au niveau des bras inférieurs du relevage. Christophe contrôle la pression sur les éléments avec le manomètre du report de charge et la fait varier en fonction du terrain et de la vitesse. « Sur les 291 hectares que j’ai déjà semés avec cet appareil, j’ai tourné à 12 km/h en betteraves et à 14 km/h en maïs », précise l’agriculteur.
L’autre argument qui a pesé en faveur du Precea est la gestion automatique du sélecteur. « J’apprécie ce système qui se règle automatiquement et électriquement en fonction des mesures de doubles et de manques réalisées par un capteur optique », se félicite Christophe. Les autres réglages sur les éléments sont mécaniques.
Trémie frontale fixe
Pour la fertilisation, le céréalier a opté pour une trémie frontale Amazone à commande Isobus, comme le semoir. « C’est pratique car je contrôle les deux appareils à partir du terminal Isobus du tracteur, ce qui réduit l’investissement. »
Toujours dans cet esprit de réduction des charges, Christophe utilise cette trémie frontale avec sa barre de semis pour les céréales. Elle accueille alors la semence. « Mon objectif est de conserver cette configuration toute l’année et ne pas perdre du temps à installer le tuyau de transfert », précise l’agriculteur. Ce montage lui sert également pour les couverts, avec de l’avoine dans la trémie frontale et de la phacélie dans le microgranulateur, implantée à la volée.
Bien qu’il joue la carte du semoir polyvalent, Christophe a conservé un écartement de 80 cm pour le maïs : « Les cueilleurs à 50 cm ne m’inspirent pas confiance et, surtout, je constate qu’à 80 cm il y a moins de problèmes d’adventices sur le rang, puisqu’il y a moins de rangs. C’est un argument précieux dans la logique de réduction des herbicides. »
La distribution et le système d’enterrage à l’américaine permettent de travailler à grande vitesse : 14 km/h en maïs pour Christophe Pelé.
Corinne le Gall
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